TheMust rencontre les plus beaux bateaux du monde aux Voiles de Saint-Tropez ! À la fin du mois de septembre, les Voiles de Saint-Tropez renoueront avec le grand rendez-vous de la voile moderne et de la voile de tradition pour la quinzième année. D’ores et déjà, alors que les équipes de la Société Nautique de Saint-Tropez y travaillent d’arrache-pied, la prochaine édition s’annonce exceptionnelle, à terre comme sur l’eau.
À terre : l’ambiance unique des Voiles
Sur l’eau comme à terre, les 4000 équipiers qui se retrouvent à Saint-Tropez chaque année dans la lumière cuivrée du début de l’automne, à bord de plus de 300 des plus beaux bateaux modernes et classiques au monde, ont transformé le rassemblement amical d’origine en un rendez-vous incontournable. Fidèle à ses valeurs, l’équipe de la Société Nautique de Saint-Tropez et son président, André Beaufils, ont néanmoins réussi à garder le cap et à maintenir l’esprit unique des Voiles de Saint-Tropez. Fêtant cette année dans la bonne humeur et le respect du fairplay nautique leurs quinze ans, le rendez-vous des Voiles de Saint-Tropez inscrit la réussite de sa formule dans la durée. Le mélange de yachts de tradition avec des bateaux du troisième millénaire est la caractéristique principale des Voiles et sa véritable « marque de fabrique ». Tout comme le sont la fête et les nombreuses animations à terre, largement ouvertes au Tropéziens et au public.
Les Class J et 15mJI : les titans à la bagarre
Les Class J sont des mythes. Ces monocoques de près de 40 m de long aux lignes épurées ont été désignés par la Jauge universelle pour disputer les régates de l’America’s Cup entre 1930 et 1937. Plus grands voiliers à leur époque, dotés des plus grandes surfaces de voiles jamais utilisées jusque là, leur gigantisme a accéléré leur abandon comme arme de match-racing pour les régates de la Cup. Pas la passion qui les accompagnait. Grâce à cet enthousiasme intemporel, à la magie du refiting ou à l’art de la réplique, Lionheart – dessiné par Burgess & Stephens en 1930 pour Harold Vanderbuilt – mais jamais construit alors – retrouvera le flamboyant Ranger (1937), Shamrock V (Nicholson 1930), originellement lancé pour Sir Thomas Lipton, et Velsheda (Nicholson 1933) qui fut construit pour le propriétaire de la chaîne Woolworth, William Stepenson. Comme l’année précédente, un parcours et des départs spécifiques seront donnés pour les Class J sur le même rond que les Wally, offrant un spectacle à couper le souffle en face des plages de Pampelonne.
Marquée par le retour des quatre membres de la caste « royale » des 15mJI sur le plan d’eau tropézien. Ces élégantissimes cotres auriques ont la double particularité d’être de la lignée des plus belles unités de l’âge d’or du yachting, et d’avoir été dessinés par William Fife. Au côté d’Hispania, construit en 1909 sur ordre de SMR le roi d’Espagne Alphonse XIII, l’illustre Tuiga du Yacht Club de Monaco, Mariska et The Lady Anne s’affronteront dans les règles de l’art du yachting. A noter que des départs spécifiques seront donné pour les 15mJI le lundi 29 septembre et le jeudi 2 octobre à 11 heures, en supplément du programme prévu pour les voiliers de tradition aux Voiles de Saint-Tropez, afin de leur permettre de conclure le championnat qu’ils ont disputé depuis le début de la saison sur tous les plans d’eau méditerranéens.
Moonbeam IV a cent ans
Depuis sa première course, Moonbeam IV est entré dans la légende, remportant notamment la King’s Cup en 1920 et 1923. Acquis par le prince Rainier de Monaco en 1950, Moonbeam IV poursuit son sillage de conte de fée en accueillant à son bord le jeune couple princier, Grace Kelly et le prince Rainier, pour leur voyage de Noces. Construit au chantier Fairlie en Écosse en 1914 sur des plans de William Fife pour Charles Plumtree Johnson, ce cotre aurique de près de 32 m hors tout avait dû attendre la fin de la première guerre mondiale pour être définitivement armé, en 1920. Sorti d’une très belle restauration dans un chantier birman en 2001, le plus grand des Moonbeam fêtera à Saint-Tropez son centième anniversaire, précieux sésame qui lui ouvrira pour la première fois l’accès au Centenary Trophy organisé en partenariat avec le Gstaad Yacht Club le jeudi 2 octobre.
La perle des Voiles : Tahiti
Six ans déjà que les Voiles de Saint-Tropez et la Tahiti Pearl Regatta s’associent pour le plus grand bonheur de tous. Le principe est de permettre à un équipage tahitien s’étant illustré lors de la Tahiti Pearl Regatta, de venir courir à Saint Tropez, et à un équipage tropézien ayant brillé aux Voiles, d’aller profiter des extraordinaires régates tahitiennes. C’est l’équipage de Windfall, tous résidents de Raiatea et Tahaa, qui fut ainsi en octobre dernier invité à régater lors des Voiles de Saint-Tropez, à bord d’un des voiliers de la Société Nautique de Saint-Tropez. Le comédien Pierre Cosso, vainqueur dans la catégorie catamaran, fut également reçu à St Tropez pour régater. La Tahiti Pearl Regatta s’est achevée à Tahaa. Elle était, comme ces dernières années, dirigée sur l’eau par Georges Kohrel, Principal Race Officer des Voiles de Saint-Tropez. Tahiti est également l’un des pilier de l’animation de la semaine tropézienne avec son stand de fameux bijoux en perles noires, de produits locaux et dédié au tourisme, animé par Stéphanie Betz sur le Village des Voiles, tout comme son groupe de danseurs qui accueille de manière traditionnelle le retour des voiliers au soir des régates. Cette année encore, on mettra une fleur de tiaré à l’oreille puisque c’est Tahiti qui sera en charge de la soirée de clôture du village, samedi 4 octobre