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Vendée Globe

Le Vendée Globe

Graal des navigateurs solitaires, le concept du Vendée globe est simple : boucler le tour de la planète en solitaire, sans escale et sans assistance. Ces trois paramètres essentiels constituent la signature inimitable de l’épreuve, son véritable ADN.

Tous les quatre ans, les meilleurs marins de la course au large en solitaire s’élancent des Sables d’Olonne à bord de monocoques de 60 pieds (18,28 mètres de long), les IMOCA 60. Ils parcourent l’océan Atlantique, puis l’Indien et le Pacifique avant de revenir en Atlantique en ayant franchi les trois grands caps mythiques : le cap de Bonne-Espérance, le cap Leeuwin puis le cap Horn.

En solitaire
Le Vendée Globe est une
 course en solitaire durant laquelle seul le skipper peut se trouver à bord de son bateau. L’exception notable est évidemment le sauvetage d’un autre concurrent. Une situation momentanée qui s’est déjà produite dans l’histoire de l’épreuve.

Sailing aerial images of the IMOCA boat Hugo Boss, skipper Alex Thomson (GBR), during training solo for the Vendee Globe 2016, off England, on September 16, 2016 - Photo Cleo Barnham / Hugo Boss / Vendée Globe Images aériennes de Hugo Boss, skipper Alex Thomson (GBR), lors d'une sortie d'entrainement en solo au large de l'Angleterre, le 16 Septembre 2016 - Photo Cleo Barnham / Hugo Boss / Vendée Globe
©  Cleo Barnham / Hugo Boss / Vendée Globe
Sans escale
Pendant tout le tour du monde, le skipper ne peut compter que sur lui-même. Le routage météo est strictement prohibé. Les marins doivent donc imaginer seuls leur navigation, réparer eux-mêmes les avaries techniques qui ne manquent pas d’arriver… et se soigner seuls en cas de maladie ou de blessure. Côté assistance technique, la règle est très simple : interdiction formelle d’accoster un autre bateau 
ou qu’une tierce personne
monte à bord.
Sailing aerial images of the IMOCA boat Hugo Boss, skipper Alex Thomson (GBR), during training solo for the Vendee Globe 2016, off England, on September 16, 2016 - Photo Cleo Barnham / Hugo Boss / Vendée Globe Images aériennes de Hugo Boss, skipper Alex Thomson (GBR), lors d'une sortie d'entrainement en solo au large de l'Angleterre, le 16 Septembre 2016 - Photo Cleo Barnham / Hugo Boss / Vendée Globe
© Cleo Barnham / Hugo Boss / Vendée Globe
Sans assistance
La seule escale technique envisageable pour un concurrent au Vendée Globe est… de revenir aux Sables d’Olonne, dans un délai maximal de 10 jours après le départ. C’est notamment ce qu’avait fait Michel Desjoyeaux en 2008 : il était alors reparti avec 40 heures de retard et avait gagné la course au final ! En course, les solitaires ont aussi le droit de s’arrêter – par exemple pour mouiller dans une crique – mais à condition de ne pas mettre le 
pied à terre.

29

skippers au départ

40.075 km

ou 24’020 milles nautiques en théorie.

43

années d’écart entre Alan Roura (23 ans) et Rich Wilson (66 ans),
respectivement benjamin et doyen du Vendée Globe.

13h02

heure du départ dimanche 6 novembre 2016

7

bateaux équipés de foils

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